À vous, mes amies, mes cousines, mes soeurs...
À toutes les mères que j’ai croisées dans ma vie…
À vous, mes amies, mes cousines, mes sœurs, à toutes les mères croisées dans ma vie…⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Je vous demande pardon.⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Pardon de ne pas avoir mesuré, avant de le vivre, la puissance silencieuse et infinie qu’est la maternité. D’avoir cru comprendre sans jamais vraiment saisir. D’avoir admiré de loin sans mesurer l’abîme d’amour et d’abandon de soi que vous traversiez jour et nuit. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Aujourd’hui, je perçois l’infime éclat de cette tempête douce et dévorante qui vous a transformées, sans bruit, sans que le monde ne s’arrête pour applaudir.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Je comprends ce que signifie offrir son corps, son temps, son esprit, son cœur, sans jamais s’arrêter.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Je vois cette charge invisible que vous portez avec tant de grâce, cet art de jongler entre mille choses tout en restant présentes, douces et solides à la fois.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
J’observe vos mains qui soignent, qui consolent, qui portent et qui créent. Vos cœurs qui battent pour d’autres. Votre énergie qui ne connaît plus de fin, votre temps offert sans compter, vos pensées constamment éparpillées entre l’amour et l’organisation invisible de tout ce qui fait tenir une maison, une famille, une vie.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Je n’avais pas réalisé avant de sentir en moi cette force ancienne, ancestrale, qui pousse à tout donner, à tout être, sans rien attendre en retour.⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Je vous admire. Et je vous demande pardon pour toutes ces fois où je n’ai pas su voir.⠀
Aujourd’hui, je vous rejoins, humble et émerveillée. Je vous regarde avec une immense tendresse et une profonde gratitude. Vous êtes incroyables. Et je suis fière de marcher sur vos pas.





xx Margaux.